"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

vendredi 20 avril 2012

Le miracle du feu de Jérusalem à Athènes



Bien que je n'ai jamais assisté à la cérémonie miraculeuse de la Sainte Lumière à Jérusalem [aussi appelé le Feu de Jérusalem], qui a lieu chaque année le Samedi Saint après-midi, j'ai eu un jour la bénédiction de voir la Sainte Lumière, quand j'étais à Athènes en 1991, et on m'a parlé d'un miracle accompli par la Sainte Lumière non pas à Jérusalem, mais dans une petite chapelle à Athènes.

Après deux mois de pèlerinages en divers lieux saints de toute la Grèce, mon dernier jour est arrivé et je demeurais avec mon oncle et ma tante à Glyfada, Athènes. Ma tante Sia a décidé de m'acheter un cadeau avant de rentrer, alors elle m'a fait traverser la rue pour aller dans la maison d'un iconographe qu'elle connaissait dans le but de m'acheter deux icônes peintes à la main. Nous sommes arrivés à la maison de ce couple de personnes âgées et quand je suis entré, la maison entière était remplie d'icônes, car c'était évidemment aussi leur studio. Mon tante m'a dit de choisir deux icônes, donc j'ai choisi du Christ au puits de Jacob avec saint Photine, et une autre de tous les nouveaux-martyrs  sous les Ottomans, qui toutes deux étaient très belles.

Le couple à qui nous avons acheté des icônes, formaient un couple très pieux et accueillant et ils ont été très impressionnés par le vaste pèlerinage j'avais fait, car j'avais seulement 15 ans à l'époque. Ils ont donc décidé de m'amener dans une chapelle à proximité, dont ils étaient les gardiens et qui est peu connu à Glyfada, dédiée à Sainte Barbara, mais appartenant à la Fraternité du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Après avoir vénéré les icônes, ils m'ont montré un endroit qui contenait un bol en verre d'huile dans lequel était allumé un petit feu. Ce feu, m'ont-ils dit, venait de Jérusalem quelques années avant, quand les moines avaient apporté la Sainte Lumière à Athènes. Depuis lors, ce feu brûlait sans cesse.

Quand j'ai demandé comment ils avaient gardé ce feu qui brûle sans cesse depuis si longtemps, ils m'ont parlé d'un miracle. Ils ont dit que, puisqu'ils étaient les seuls gardiens de la chapelle, ils avaient toujours pris soin de la Sainte Lumière afin de s'assurer qu'elle ne s'éteigne jamais. Une année cependant, ils sont allés rendre visite à de la famille à l'étranger pendant plus que quelques semaines, et quand ils revinrent la Sainte Lumière était éteinte. Avec tristesse, ils ont décidé de rallumer la lampe à huile de toute façon, ils ont pris un peu d'huile et ont rempli le bol. Comme ils remplissaient le bol, la Sainte Lumière s'est spontanément allumée à nouveau sans avoir à être rallumée. Depuis lors ils ont toujours fait en sorte de garder le feu.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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